Ce nouveau congé de naissance, prévu pour entrer en vigueur en 2025, vise à renforcer le soutien aux parents dans les premiers mois de la vie de leur enfant.
Le nouveau congé de naissance, qui remplacera le congé parental actuel, s’inscrit dans la stratégie de "réarmement démographique" prônée par Emmanuel Macron. Alors que la France a enregistré moins de 700 000 naissances en 2023, le gouvernement souhaite offrir un soutien accru aux parents pendant les premiers mois cruciaux de la vie de leur enfant. "Après l’allongement du congé de paternité, je crois profondément que la mise en place d’un nouveau congé de naissance serait un élément utile", avait déclaré le chef de l’Etat le 16 janvier dernier.
Selon l’Élysée, le nouveau dispositif devrait entrer en vigueur "courant 2025." Toutefois, sa mise en place nécessitera des travaux et des consultations, devant être intégrée au projet de loi de financement de la sécurité sociale, selon l’Elysée.
En ce qui concerne la rémunération, le gouvernement propose d’abandonner le montant fixe du congé parental actuel au profit d’un système d’indemnité journalière. Cette indemnité sera calculée en pourcentage du salaire antérieur, bien que le niveau précis reste à définir. Actuellement fixé à 429 euros par mois, le nouveau congé de naissance pourrait atteindre jusqu’à 1 800 euros par mois.
Si les grandes lignes du futur dispositif ont été dévoilées, les détails pratiques nécessitent encore des ajustements en collaboration avec les partenaires sociaux. L’Élysée envisage une combinaison des congés maternité (16 semaines) et paternité (28 jours) pour permettre ainsi aux parents de rester jusqu’à six mois aux côtés de leur enfant.
Source : Lepoint.fr