Certains industriels ont choisi d’importer les petits jouets afin d’avoir plus de produits à vendre à deux mois de Noël.
Les vendeurs de jouets font face à de nombreuses difficultés, dont des délais d’approvisionnement qui sont longs et coûteux à deux mois de Noël.
Comme le rapporte BFMTV, pour eux, l’essentiel n’est pas d’attirer le public, mais d’avoir des produits à vendre. Ils ont ainsi, préféré importer des petits jouets en raison d’un manque de place sur les porte-conteneurs.
"Le risque, c’est que les jouets arrivent après Noël en magasin", a expliqué Franck Mathais, porte-parole de JouéClub au micro de la chaîne. Concernant les produits fabriqués en France, c’est la matière première qui manque, comme le papier dont les délais d’attente ont explosé.
L’acheminement via le fret maritime est l’une des principales problématiques, car depuis la relance économique mondiale, il est totalement surchargé. Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime, a apporté plus de précision à BFMTV. "Le marché aujourd’hui a vu ses fondamentaux totalement changer, notamment du côté américain où l’on observe une sorte d’hyperconsommation mobilisant beaucoup de navires et beaucoup de conteneurs", a-t-il noté.
D’après le Freightos Baltic Index, le prix moyen pour le transport d’un conteneur est passé de 2 230 dollars (1 922 euros) à plus de 10 000 dollars (8 618 euros). Cette situation pourrait perdurer l’année prochaine, voire jusqu’en 2023.
Face à ces prix exorbitants, l’Américain Basic Fun compte remplir chaque espace : plutôt que de faire venir de gros jouets, il a choisi de faire venir des petits jouets, de préférence, malléables, comme les peluches. Le patron de cette société a souligné à CNN qu’il préfère vendre moins de camions et ne pas avoir à augmenter le prix de façon exponentielle.
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