Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, profite de la canicule qui sévit en France pour renforcer les sensibilisations sur le rechauffement climatique.
Nicolas Hulot pense qu’il va désormais falloir s’habituer à la canicule et aux fortes pollutions. Pour lui, "on a basculé dans une situation qui n’est plus une situation de crise mais qui est permanente". Il estime qu’il n’y a pas de procès à faire car la responsabilité est collective, et que c’est le résultat d’un certain mode de développement.
"Maintenant, il faut s’adapter au changement climatique et lutter contre ses causes", lance-t-il sur Europe1 ... Il se dit ne pas être résigné, mais la première chose qu’il faut faire de ne plus se diviser se diviser, que chaque citoyen, chaque responsable "se pose la question de savoir ce qu’il peut faire pour lutter contre le changement climatique et la pollution de l’air".
M. Hulot en appelle à un travail commun. Selon lui, il existe des outils techniques et économiques mais il faudra tous travailler ensemble, car un ministre ou un pays seul n’arrivera pas à trouver une solution, et "on ne peut y arriver que s’il y a une union sacrée".
Le Ministre entend inscrire la lutte contre le changement climatique dans l’article 1 de la Constitution. C’est la grande cause de ce siècle qui met les hommes face à leur destin, avance-t-il. "Mais à peine posé ce projet, on a déjà des joutes et des querelles politiciennes simplement parce qu’on est dans la posture", poursuit-il en se désolant que ce sont des sujets trop sérieux pour se livrer à des conflits "stériles".
>> Notre dossier sur Nicolas Hulot.
L’interview sur Europe 1.