Dans une lettre publiée sur Twitter, le maire Christian Estrosi a évoqué que des élèves ont fait la prière musulmane dans la cour de leur établissement. Le ministre de l’Education Pap Ndiaye a réagi.
Le maire de Nice Christian Estrosi a adressé un courrier à la Première ministre Elisabeth Borne concernant des prières musulmanes dans des écoles primaires.
Il a écrit avoir été informé par l’inspecteur d’académie de "faits extrêmement graves, qui se sont déroulés dans différents établissements de (sa) ville", rapporte Le Parisien. Il a par la suite évoqué des enfants scolarisés en CM1 et CM2 qui ont fait la prière musulmane dans la cour de leur établissement ou ont organisé une minute de silence à la mémoire du prophète Mahomet dans leur établissement scolaire.
Selon le premier responsable de la ville, ces situations inacceptables se seraient également déroulées au sein d’établissements du second degré.
Il a ainsi dénoncé des tentatives d’intrusion du religieux au sein des sanctuaires de la République que sont (les) écoles ; "(la) réponse doit être ferme, collective et résolue", a-t-il souligné.
Le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, a réagi après avoir eu connaissance de ces faits. Il a pointé les "tentatives d’intrusion du religieux au sein des sanctuaires de la République à Nice".
Il a par ailleurs qualifié d’"intolérables" les prières musulmanes dénoncées par le maire Christian Estrosi, et prononcées selon lui par des élèves de trois écoles élémentaires publiques de la ville lors de la pause méridienne.
Sur Twitter, le ministre a indiqué mobiliser immédiatement les équipes valeurs de la République. Selon ses dires, le gouvernement, en lien avec le maire, prend toutes les mesures nécessaires pour faire respecter la laïcité dans les écoles. Pap Ndiaye y a joint la capture d’écran du courrier de Christian Estrosi adressé à la Première ministre.
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