Malina Petr/AP/SIPA
Nestlé et Sources Alma sont visés par une enquête judiciaire après des plaintes déposées par l’association Foodwatch. Les investigations portent sur la possible utilisation de traitements interdits dans la production de leurs eaux minérales.
Un juge parisien a lancé une enquête après les plaintes déposées par Foodwatch contre Nestlé et Sources Alma. Ces entreprises sont accusées d’avoir employé des procédés non autorisés dans le traitement de leurs eaux minérales, ce qui pourrait tromper les consommateurs. Cette décision contredit la position du parquet de Paris, qui jugeait l’affaire hors de sa compétence territoriale.
Foodwatch avait engagé une action en justice avec constitution de partie civile contre Nestlé Waters (Perrier, Hépar, Contrex, Vittel) et Sources Alma (Cristaline, St-Yorre, Vichy Célestins). Les accusations concernent des infractions telles que des pratiques commerciales trompeuses et une communication pouvant induire en erreur sur la qualité des eaux embouteillées, rapportent les médias nationaux comme TF1Info.
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Foodwatch considère l’ouverture de cette enquête comme une avancée importante et espère qu’elle mettra fin à l’impunité des industriels. L’organisation attend que la justice établisse clairement les responsabilités de Nestlé Waters et Sources Alma, tout en s’interrogeant sur le rôle du gouvernement dans cette affaire.
Début février, des révélations médiatiques accusaient l’exécutif d’avoir cédé aux pressions de Nestlé. Une note interne recommandait pourtant de suspendre l’exploitation de certains sites, mais cette proposition n’a pas été suivie. Malgré ces accusations, Emmanuel Macron a rejeté toute idée d’arrangement avec le groupe, assurant qu’aucune complaisance n’avait eu lieu.
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