Le chef du gouvernement Édouard Philippe a reconnu sur le plateau de matinale d’Europe1 que cette facture est chère. Découvrez ses explications pour le dispositif massif déployé à Notre-Dame-des-Landes.
Le Premier ministre doit annoncer ce jeudi matin une longue trêve dans la ZAD à Notre-Dame-des-Landes. Avant de faire sa déclaration, Édouard Philippe était l’invité de la matinale d’Europe1. Le chef du gouvernement devait expliquer la raison de la facture sécuritaire qui aurait dépassé les 5 millions d’euros, selon un calcul du Figaro. "C’est vrai que c’est cher", a-t-il reconnu sans infirmer ce chiffre.
Durant l’opération d’évacuation de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement a mobilisé un dispositif hors norme. En effet, près de 1 500 gendarmes ont été déployés équipés notamment de drones, grenades, blindés, hélicoptères, et dépanneuses. Une démarche qui a été mise en œuvre pour faire partir quelques dizaines d’occupants illégaux. "Et c’est vrai que l’on a en face de nous, pour certains d’entre eux […] des occupants qui sont parfois d’une très grande violence", s’est justifié Edouard Philippe.
La première vague d’évacuation effectuée il y a deux semaines a mené à la destruction de 29 squats sur 97 habitats recensés par les autorités, rappelle Le Figaro. Les forces de l’ordre et les opposants ont joué au chat et la souris. Alors que les manifestants ont érigé des barricades, les militaires démontent de manière quasi systématique. Sauf les remparts de fortune dressés en travers du chemin de Suez ont été maintenus à leur place.
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