Une vingtaine de jeunes ont signalé avoir été "piqués" alors qu’ils étaient en boîte de nuit à Nantes. Les faits se seraient déroulés entre le 16 février et le 13 mars 2022.
Des faits inquiétants ont été signalés depuis la réouverture des boîtes de nuit en France, le 16 février dernier. Le procureur de Nantes, Renaud Gaudeul, a affirmé que 20 femmes et 3 hommes, âgés de 18 à 20 ans, ont affirmé avoir été "piqués" lors de soirées dans 8 discothèques de la ville. Dix-sept plaintes ont été déposées, et le parquet a ouvert une enquête.
Des analyses ont été réalisées. Sur 16 prélèvements effectués, Renaud Gaudeul a affirmé que 7 premiers résultats sont négatifs au GHB, surnommé la "drogue du violeur". Les 9 autres échantillons doivent encore être analysés "dans les prochains jours". Les résultats seront communiqués ultérieurement.
Le procureur a affirmé qu’aucune suspicion d’agression sexuelle n’a été pour l’heure évoquée. A ce stade, l’origine de ces piqûres est inconnue. Les enquêteurs n’ont trouvé aucune seringue sur place. Les investigations continuent. En attendant, le procureur a assuré que la surveillance dans ces établissements nocturnes est renforcée.
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