SIPA
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, est revenue sur les nouveautés du projet de loi Avenir professionnel, adopté mardi auprès de l’Assemblée.
Le projet de loi de Muriel Pénicaud pour la liberté de choisir son avenir professionnel a été adopté mardi. Composé de 66 articles, il a reçu 349 voix contre 171 en première lecture. Il a apporté de nouvelles règles sur la formation professionnelle, l’assurance-chômage et l’apprentissage.
Face aux mutations du marché du travail, la ministre du Travail a voulu créer une sécurité pour mieux accompagner les individus.
Ce projet sera examiné à partir du 9 juillet au Sénat avant son adoption définitive et une application définitive début 2019.
Actuellement, le taux de chômage en France atteint 9,2 % de la population active. Selon la ministre Pénicaud, il faut pouvoir créer près de 110 000 emplois supplémentaires par an pour les 110 000 nouvelles personnes qui arrivent sur le marché du travail afin de garder un taux de chômage stable. Cependant, la France a créé 228 000 emplois nets en 2017.
"D’ici la fin du quinquennat, compte tenu des mesures que nous prenons et s’il n’y a pas de retournement économique mondial, notre ambition d’un taux de chômage qui tendrait vers 7 % pourrait être atteignable", a-t-elle poursuivi.
La stratégie de ce nouveau projet est d’améliorer les compétences. D’ailleurs, le gouvernement a investi 15 milliards d’euros en cinq ans afin de former à la fois 1 million de jeunes et 1 million de demandeurs d’emploi.
Selon une estimation du ministère du Travail, 300 000 offres d’emploi sont non pourvues en raison d’un manque de compétences.
"Notre projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel va permettre à tout le monde de monter en compétences ; c’est la meilleure protection contre le chômage.", s’est défendue Muriel Pénicaud.
>> À lire aussi : Business France : convocation de Muriel Pénicaud chez le juge
(Source : Le Parisien)