Ce nouveau dispositif de chômage partiel doit être défini cette semaine lors de concertations avec les organisations syndicales et patronales.
A l’antenne de Franceinfo ce lundi, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a déclaré qu’un nouveau dispositif de chômage partiel sera mis en place pendant "un à deux ans". "Il a vocation à durer un à deux ans, ça fait partie des curseurs qu’on décidera lors de la concertation qui doit démarrer ce lundi", a-t-elle détaillé. Cette mesure a été décidée afin que les entreprises puissent faire face à la crise du coronavirus. Elle n’est aucunement liée à la fin du quinquennat, a souligné la ministre. Les concertations avec les organisations syndicales et patronales permettront de définir les modalités de ce dispositif.
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Plusieurs concertations ont été dévoilées jeudi par le gouvernement pour soutenir l’emploi. Parmi celles-ci figure un dispositif d’activité partielle qui sera mis en place par un accord collectif d’entreprise ou de branche. Il entraînerait une indemnisation en contrepartie du maintien dans l’emploi. Depuis le 1er juin, l’État et l’Unédic prennent en charge 85 % de l’indemnité versée au salarié contre 100 % auparavant à l’exception des secteurs qui font l’objet de restrictions en raison de la crise sanitaire comme le tourisme ou la restauration. "Ce dispositif permettra de garder son emploi, à l’entreprise de garder ses compétences", a expliqué Muriel Pénicaud.
Muriel Pénicaud a rappelé que 8,6 millions de salariés étaient au chômage partiel en avril. Les chiffres du mois de mai n’ont pas encore été dévoilés.
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