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La ministre du Travail, Muriel Pénicaud a organisé une réunion avec les associations et les parlementaires, mardi soir, afin d’élaborer "une réponse plus large" à la question du congé parental après le décès d’un enfant.
La question de l’allongement du congé pour le décès d’un enfant est au cœur des débats actuels à l’Assemblée nationale. Après le rejet du congé de 12 jours par les députés de la majorité, le gouvernement est sous le feu des critiques. Dans le but d’apporter "une réponse plus large" à ce "sujet de société", la ministre du Travail, Muriel Pénicaud s’est entretenue avec les associations et les parlementaires, mardi soir. "Il n’y a jamais eu de problème de financement", a-t-elle assuré sur le récit de 20 Minutes. Le secrétaire d’Etat chargé de la Protection de l’enfance, Adrien Taquet et la ministre du Travail doivent encore évoquer ce dossier ce mercredi avec les organisations syndicales et patronales.
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La proposition de loi a été finalement adoptée, mais elle ne s’arrête pas là. D’après Muriel Pénicaud, elle devra être associée à un "plan d’action" qui passe par l’accompagnement psychologique des parents jusqu’aux frais des obsèques. Le texte prévoit notamment la possibilité d’un don de jours de repos entre collègues après le décès d’un enfant. Par ailleurs, la ministre appelle les entreprises à prendre des mesures concernant le capital-décès considéré comme très important pour les parents.
Le secrétaire d’Etat chargé de la Protection de l’enfance, Adrien Taquet a souligné que les sommes versées aux parents en deuil varient largement selon les départements. Des inégalités territoriales qu’il a fermement condamnées. En effet, l’argent perçu va de quelques centaines à quelques milliers d’euros. Le secrétaire d’Etat chargé de la Protection de l’enfance a alors appelé à "ne pas rajouter de la maltraitance à la souffrance".