Illustration SIPA
Dans une tribune publiée sur le site de "Libération", 200 personnalités, dont plusieurs députés de l’opposition de gauche, se disent "profondément choqués de l’usage des ’armes intermédiaires’ par des policiers contre des manifestants lycéens".
A Garges-les-Gonnesse (Val-d’Oise), mercredi, un lycéen de 17 ans a été blessé à la mâchoire par un lanceur de balles de défense, par des policiers de Sarcelles. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a par ailleurs été saisie après un tir de flash-ball qui a grièvement blessé un adolescent de 16 ans devant un lycée du Loiret. Des "Gilets Jaunes" ont également été blessés par des tirs de flash-ball, dont un homme touché il y a une semaine, à Toulouse, et qui était toujours dans le coma vendredi.
"Les ados ne sont pas des cobayes du maintien de l’ordre (...) Nous demandons au ministre de l’Intérieur de retirer immédiatement, à titre conservatoire, les lanceurs de balles de la dotation" des forces de l’ordre, s’indignent les 200 personnalités signataires de la tribune. Le chef de la France Insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon, plusieurs autres députés LFI, mais aussi des écrivains, cinéastes, sociologues et historiens, figurent notamment dans ce collectif. Il se dit "profondément choqué".
Les députés LFI ont par ailleurs annoncé, vendredi 7 décembre, avoir déposé une demande de commission d’enquête parlementaire sur la "violence contre des lycéens".
