La mobilisation citoyenne du 11 décembre a été relativement calme en France malgré l’appel à un "mardi noir" lancé par les syndicats pour lutter contre les réformes du lycée.
Depuis le 3 décembre, les lycéens sont mobilisés contre plusieurs réformes du gouvernement, comme Parcoursup, la réforme du bac ou la mise en place du service national universel (SNU). Mardi après-midi en France, 450 lycées ont été perturbés selon les derniers chiffres du ministère de l’Education nationale. Parmi eux, 60 sont totalement bloqués. Parmi les villes où la mobilisation lycéenne a été la plus forte, il y a Paris, Marseille, Rennes et Montpellier. En Seine-et-Marne, à Roissy-en-Brie, des affrontements ont eu lieu devant le lycée Charles-le-Chauve. Dans les Yvelines, à Mantes-la-Jolie, des poubelles ont été incendiées en face du lycée Jean-Rostand.
Quatre organisations (le syndicat lycéen UNL, la fédération des parents d’élèves FCPE, le syndicat SNPES-FSU et le syndicat des avocats de France SAF) ont protesté mardi contre "la répression" infligée aux lycéens qui manifestent contre plusieurs réformes dans l’Éducation nationale. "Macron nous fait la guerre et sa police aussi, mais on reste déterminé à bloquer le pays", scandaient les manifestants à Paris. Les lycéens sont aussi toujours remontés contre l’arrestation des 151 jeunes à Mantes-la-Jolie. A plusieurs reprises, ils se sont mis à genoux, mains derrière la tête pour montrer leur soutien aux lycéens de Mantes-la-Jolie. Les images de la semaine derrière ont provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux mais aussi dans la classe politique.
#MardiNoir La manifestation des lycéens prend de l’ampleur rue des Écoles pic.twitter.com/ocyAoHpIDV
— Yann Quercia (@YannQuerciaa) 11 décembre 2018
A genoux, mains derrière la tête, les lycéens de Racine reprennent la pose des jeunes arrêtés à Mantes-la-Jolie jeudi dernier pic.twitter.com/OCSE0kZSIZ
— Lucie Bras (@lwonderbras) 11 décembre 2018
#Mardinoir @l_boyard président de @UNL_SD « Je ne sais pas si Emmanuel Macron est dans le mépris ou dans le déni mais il n’a pas envie d’écouter la jeunesse. » pic.twitter.com/Bx27NLWToo
— Yann Quercia (@YannQuerciaa) 11 décembre 2018