Samedi 2 juillet, un grand nombre de personnes se sont mobilisées dans les rues des villes françaises, en réaction à la remise en cause de l’interruption volontaire de grossesse par la Cour suprême américaine. D’après le ministère de l’Intérieur, il y avait plusieurs milliers manifestants, dont 1 500 à Paris.
La Cour suprême conservatrice des États-Unis a enterré, le 24 juin, l’arrêt "Roe V. Wade", qui garantissait le droit à l’avortement pour les Américaines. Dorénavant, chaque État peut décider d’interdire l’IVG sur son sol. Plus d’une semaine après cette décision, la mobilisation s’exporte dans l’Hexagone.
Des centaines de personnes ont manifesté partout en France, dont plus de 1 000 dans la capitale, pour défendre le droit à l’interruption volontaire de grossesse, selon le ministère de l’Intérieur. Il y avait des hommes, mais surtout beaucoup de très jeunes femmes, selon plusieurs médias.
> Inscription de l’IVG dans la Constitution : Marine Le Pen y voit une "diversion politique"
Des manifestants ont défilé en chantant "De New York jusqu’à Paris, avortement libre et gratuit" ou encore "L’IVG, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder", tout en brandissant des cintres peints en rouge.
Suzy Rojtman, membre du collectif "Avortement en Europe - Les femmes décident", a été vue à Paris. Évoquant une "onde de choc", elle craint que le droit à l’avortement régresse "partout" au vu "de l’importance des Etats-Unis dans le monde". Cette femme pense que des pays pourraient suivre le pas des Etats-Unis "pour renier ce droit fondamental".
> Révocation du droit à l’IVG aux États-Unis : "Les pays religieux, un danger pour les libertés féminines", lance E. Badinter
> L’actualité en continu sur Linfo.re