Le groupe Michelin a annoncé que ces deux usines de Cholet et Vannes s’arrêteront de produire au plus tard en 2026. Cette décision a été prise à cause de la hausse des coûts de l’énergie.
La production dans deux usines s’arrêtera définitivement au plus tard début 2026, a annoncé le groupe Michelin mardi 5 novembre. Cette fermeture entraînera la suppression de 1 254 postes, rapporte Le Figaro.
Dans le détail, 300 personnes de Vannes fabriquent des tringles métalliques pour les pneus de poids lourds et à Cholet, 963 salariés produisent des pneus de véhicules utilitaires.
Florent Ménégaux, le directeur général du groupe Michelin a admis que cette nouvelle est évidemment un choc pour les salariés. Selon ses dires, l’activité sur ces deux usines ne reprendra que lundi prochain pour laisser à chacun le temps d’encaisser cette déclaration. "Mais il est important que l’activité reprenne et que chacun garde confiance en soi. Les salariés de Michelin sont très qualifiés et reconnus pour leurs compétences", a-t-il expliqué.
Le patron a promis que chaque travailleur sera accompagné individuellement jusqu’à ce qu’il retrouve un emploi. Des dispositifs de préretraite, de mobilités interne et externe seront aussi proposés.
Selon la direction, tous "les scénarios alternatifs" ont été analysés et étudiés pour éviter une fermeture. Cependant, le marché des pneus produits dans ces deux usines fait face à la concurrence des groupes asiatiques.
Michelin a ainsi dénoncé la baisse de la compétitivité en Europe à cause de l’inflation sur les salaires et de la hausse des prix de l’énergie. "Le coût de l’énergie est deux fois plus élevé en Europe qu’aux Etats-Unis ou en Asie. Aujourd’hui, nos coûts de fabrication en Europe sont deux fois plus élevés qu’ils ne l’étaient en 2019", a précisé Florent Ménégaux.
Le groupe s’est néanmoins engagé à contribuer à créer sur les deux sites "au moins le même nombre d’emplois".
> A lire aussi : Coronavirus : Michelin se lance dans la fabrication de masques