Le patron de la grande distribution fait face à des critiques d’internautes qui l’accusent d’importer des fraises hors saison, en pleine crise agricole. Sur le même réseau social, il répond que ces ventes hivernales métropolitaines représentent seulement 1 % du chiffre d’affaires des fruits et légumes.
Un raz-de-marée d’émojis fraises a envahi le compte Instagram de Michel-Edouard Leclerc le vendredi 13 décembre, relève Libération. Les commentaires sous ses publications, parfois agrémentés de cerises, expriment une même indignation : la vente de fruits rouges alors qu’en France, c’est l’hiver. Ce choix commercial, dénoncé par des agriculteurs, est perçu comme une concurrence déloyale et un non-respect des enjeux climatiques. Certains internautes appellent à privilégier les fruits de saison, pointant l’impact écologique des importations massives. Chaque année, la France importe près de 62 000 tonnes de fraises, même si la consommation locale progresse. Le débat illustre un désaccord croissant entre consommation et durabilité.
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Michel-Edouard Leclerc a rapidement réagi sur Instagram. L’homme d’affaires a commencé sa réponse par une note humoristique, agrémentée de deux émojis fraises. "Bien vu pour les fraises ! Je suis bonne poire et je prends sur ma pomme d’être la cible médiatique !", a-t-il lancé. Le patron de l’enseigne souligne ensuite que les achats hivernaux de ces fruits rouges dans les E. Leclerc "concernent la pâtisserie (les gâteaux) ou quelques produits issus de productions locales sous serre". Selon lui, les ventes "des fraises en hiver représentent même pas 1% du chiffre d’affaires sur les fruits et légumes".
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