Selon les données de Météo-France, les mois estivaux de 2022 ont été les plus brûlants après 2003. Découvrez le bilan du prévisionniste.
Météo-France a présenté, mardi, le bilan de la saison estivale en Métropole. Les données ont révélé que l’été 2022 a été le plus chaud après 2003. La Métropole a connu 33 jours de vague de chaleur au plan national. La canicule a débuté dès le mois de juin, le plus précoce jamais vu dans le pays. Après la série entamée le 15 juin, deux autres de 14 jours chacun ont été enregistrées en juillet et août, selon le prévisionniste. "Les records sont tombés à la pelle, avec 87 températures maximales dépassées localement, pulvérisant de nombreux records dans l’Ouest et sur la façade atlantique, souvent de plusieurs degrés", détaille l’établissement cité par 20 Minutes.
La France a également enregistré 86 records de températures minimales, avec de nombreuses "nuits tropicales". Nice a par exemple connu sa 61e nuit tropicale d’affilée. En journée, le thermomètre a affiché 43°C dans l’Arcachon (loin toutefois des 46°C en juin 2019 à Vérargues dans l’Hérault). Sur la côte d’Opale, la barre des 39,9°C a été franchie au Touquet le 19 juillet. Le nord-ouest du pays, protégé par l’océan, a également affiché de nombreux records absolus de chaleur. Le mercure s’est envolé à 39,3 °C en juillet à la pointe de la Bretagne, à Brest, et 40,4 °C dans le port normand de Dieppe.
Avec une température moyenne de 2,3°C au-dessus des normales de saison, l’été 2022 se place donc au 2e rang des saisons estivales les plus chaudes depuis 1900. Pour l’été 2003, la température était de 2,7°C au-dessus des normales).
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