Le ministre des Solidarités a annoncé aujourd’hui que le gouvernement mettra en place plusieurs mesures visant à améliorer la qualité de l’accueil des tout-petits dans les crèches. Parmi les initiatives prévues, on compte la facilitation des contrôles des établissements et le soutien financier pour augmenter les salaires des professionnels.
Le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, a révélé une série de mesures visant à améliorer l’accueil dans les crèches. Dans une interview accordée au journal Le Parisien, il a annoncé un renforcement des contrôles dans les établissements et une revalorisation des salaires des professionnels de la petite enfance.
Jean-Christophe Combe a dévoilé : "Nous avons prévu d’allouer 200 millions d’euros chaque année pour soutenir les revalorisations salariales, qui pourront atteindre en moyenne 10 % pour les auxiliaires de puériculture et 6 % pour les éducateurs de jeunes enfants".
Dans cette interview, il souligne : "Nous mettrons en place des contrôles plus fréquents et mieux ciblés. Plutôt que de se concentrer sur des aspects triviaux comme la hauteur des poignées de porte, il est essentiel de vérifier avant tout que les enfants se portent bien. Il est nécessaire de sortir des normes sanitaires pour mieux contrôler le bien-être de l’enfant et le respect de son rythme". Ces annonces seront détaillées lors de la visite du ministre des Solidarités à Nancy, prévue ce vendredi.
Il y a quelques semaines, l’Inspection générale des affaires sociales avait recommandé des réformes majeures afin de prévenir les mauvais traitements au sein des crèches. Selon cette agence gouvernementale, la qualité de l’accueil laissait à désirer.
En début juin, la Première ministre Élisabeth Borne avait annoncé la création de milliers de places supplémentaires dans les crèches françaises. Aujourd’hui, il s’agit de dévoiler l’aspect "qualitatif" de ces annonces, a expliqué l’entourage de Jean-Christophe Combe à l’AFP.
Le ministre a également mentionné qu’une réflexion était en cours pour la création d’une plateforme centralisée permettant de signaler d’éventuels cas de maltraitance au sein des crèches. Un "référentiel de bonnes pratiques professionnelles" sera mis en place et les employés des crèches bénéficieront de temps dédiés, rémunérés, pour des réunions visant à améliorer leurs pratiques, a-t-il ajouté.