Une hausse des cas de méningocoque B est actuellement constatée à Strasbourg. L’ARS du Grand Est a appelé à se faire vacciner contre cette maladie.
Après une infection invasive à méningocoque de groupe B (IIMB), un adolescent de 16 ans habitant dans le Bas-Rhin a dû être hospitalisé, rapporte 20 Minutes. Dans un communiqué du lundi 9 janvier, l’Agence régionale de santé (ARS) locale a affirmé qu’il s’agit du sixième cas, lié à cette souche "rare et jusque-là inconnue dans le Grand Est". L’agence a évoqué une épidémie dans l’agglomération de Strasbourg.
"Les investigations ont permis d’identifier et de traiter à titre préventif par antibiotiques les personnes ayant été en contact à risque avec ce sixième cas", a-t-elle détaillé. Une personne a perdu la vie à cause de cette bactérie, signalée depuis mi-novembre.
Face à cette situation sanitaire, il est recommandé de surveiller les symptômes évocateurs du méningocoque de groupe B comme des maux de tête violents, une sensibilité à la lumière, une raideur de la nuque, des courbatures et de la fatigue. La présence de fièvre, des taches sous-cutanées rouges ou violacées sur le corps, des douleurs très importantes au niveau du ventre ainsi que des nausées peuvent indiquer également cette maladie.
Selon l’agence sanitaire, une personne peut être une porteuse saine du méningocoque B sans avoir les symptômes, mais elle peut continuer à transmettre la maladie.
Une campagne de vaccination a été lancée depuis début décembre. Au 5 janvier 2023, 151 personnes ont bénéficié d’une première dose contre le méningocoque B via le centre de vaccinations internationales du nouvel hôpital civil de Strasbourg. Ainsi, l’ARS du Grand Est et Santé publique France ont lancé un appel à la vaccination notamment aux "publics fréquentant les endroits festifs nocturnes du centre-ville et aux professionnels de ces lieux". Pour rappel, ce vaccin est pris en charge.
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