Chang Martin/SIPA
Alors qu’il présidait jeudi après-midi une réunion sur la sécurisation des établissements scolaires, le Premier ministre Gabriel Attal a souligné que la sécurité des établissements scolaires est un "enjeu majeur".
Les élèves issus d’une cinquantaine de lycées de la région parisienne ont reçu des messages de menaces depuis mercredi via les Espaces numériques de travail (ENT) piratés. Le Premier ministre Gabriel Attal a réagi à ces faits jeudi après-midi lors de sa prise de parole à l’issue d’une réunion "prévue de longue date" à Matignon. La sécurité des établissements scolaires est un "enjeu majeur", a précisé le chef du gouvernement. Un audit a été mené après l’attentat d’Arras afin d’identifier les établissements scolaires pour lesquels "un renforcement des dispositifs d’alerte et de sécurisation était nécessaire". D’après le Premier ministre, près de "500 établissements" ont été identifiés, dont 150 ont été révisés. En revanche, des "trous dans la raquette" persistent pour les 350 autres, a-t-il souligné sur les propos repris par Le Figaro.
La justice a appréhendé plusieurs dizaines d’auteurs de menaces depuis le début de l’année scolaire, a déclaré Gabriel Attal. "C’est absolument inacceptable, inadmissible, qu’on cherche à atteindre la sérénité des établissements scolaires", a martelé le Premier ministre. En ce qui concerne la sécurité aux abords des établissements, environ 150 à 200 nécessitent "une action à 360 degré de sécurisation", notamment à cause de la proximité de trafiquants de drogue, a indiqué le locataire de Matignon. De son côté, le ministère de l’Education a annoncé la mobilisation des services d’enquête spécialisés pour identifier le ou les auteurs. Dans la foulée, un accompagnement psychologique a été proposé à tous les enfants ou adultes qui ont vu malgré eux les vidéos choquantes.
La rencontre de mercredi a vu la présence de Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale, d’Éric Dupond-Moretti le garde des Sceaux et de Sabrina Agrest-Roubache, la secrétaire d’État chargée de la Ville. Une nouvelle réunion se tiendra le 4 avril et la sécurité de ces établissements scolaires en particulier sera l’ordre du jour.
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