De nombreuses organisations ont demandé à l’exécutif une réflexion sur la fermeture de certains commerces.
Interrogée sur France Inter ce dimanche 1er novembre, la porte-parole et vice-présidente du Medef, Dominique Carlac’h, a demandé une reprise rapide de l’activité pour protéger certains professionnels. "Il y a un vrai sentiment d’injustice sur les commerces", a-t-elle jugé.
La représentante du Medef a indiqué que la polémique sur les librairies faisant le lit d’Amazon met en danger des commerces de proximité. "On ne comprend pas pourquoi on doit fermer ces petits commerces, pourquoi la culture doit être sacrifiée, alors que des protocoles sanitaires instaurés dans les commerces sont très respectés depuis le déconfinement", a-t-elle ajouté,
Dans les 15 jours à venir, le Medef va formuler des propositions au gouvernement. Selon la porte-parole de la Medef, la situation est grave, puisque certaines entreprises vont droit à la faillite. Ces entreprises étaient déjà très fragilisées avant le reconfinement et risquent de rater la période de Noël, a-t-elle ajouté. "Faire ses cadeaux de Noël sur Amazon, ce n’est pas citoyen et c’est la clé de pertes d’emplois sur le sol français", a jugé Mme Dominique.
Samedi 31 octobre, les Chambres de commerce (CCI), en partenariat avec le Conseil du commerce de France (CDCF), ont aussi appelé l’exécutif à autoriser tous les commerces de proximité à ouvrir, mais seulement sur rendez-vous.
Les indépendants sont inquiets. Dans une tribune publiée par le Journal du dimanche, ils ont indiqué que les entreprises sont en danger. Ils réclament ainsi l’application du principe zéro chiffre d’affaires et la suppression promise de l’Impôt sur les Sociétés pour des milliers de SAS et SARL.
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