Mercredi 13 mars, dans une interview accordée à l’AFP, Gabriel Attal a fait savoir que le groupe de niveau serait "la règle" sur "les trois quarts de l’année au moins", et la classe "l’exception". Cela concerne l’enseignement des maths et du français en 6e et 5e l’année prochaine, en marge de la réforme "choc des savoirs".
Le Premier ministre et anciennement ministre de l’Éducation a fait savoir : qu’il va y avoir "trois groupes selon le niveau de difficulté des élèves, avec un objectif : qu’on puisse faire le point sur le niveau des élèves". Selon Gabriel Attal, "sur les trois quarts de l’année au moins, il faut que les élèves suivent leurs enseignements en français et en mathématiques dans les groupes de niveau. Donc la règle, c’est le groupe, et l’exception, très encadrée, c’est la classe". Par ailleurs, à noter que les textes officiels seront publiés le vendredi 15 mars.
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La semaine dernière, Nicole Belloubet, l’actuelle locataire de la rue Grenelle, avait mentionné la possibilité d’introduire une certaine flexibilité dans la création l’année prochaine, en 6e et 5e, de ces groupes, qu’elle a préféré désigner comme des groupes répondant aux besoins. La ministre a mentionné la possibilité d’organiser des sessions où tous les élèves seraient réunis dans une classe. Les syndicats enseignants se sont réjouis que la ministre n’ait pas employé le terme ’groupes de niveau’, y voyant une modification dans la façon dont cette réforme serait mise en œuvre.
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