Pendant sa prise de parole, au Palais du Pharo, ce samedi 23 septembre, le souverain pontife a clarifié la position de l’Église catholique sur l’avortement.
Le pape François a atterri à Marseille hier. Il a été accueilli par la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne. Durant son séjour sur la Canebière, l’agenda du Saint-père sera très chargé.
Ce samedi 23 septembre, c’est le président de la République qui l’a reçu au Palais du Pharo. Les deux chefs d’Etat vont ensuite s’entretenir en privée. Avant sa grande messe au stade du Vélodrome, le pape argentin a fait un discours au Palais du Pharo. Durant son allocation, le chef de l’Église catholique a abordé le sujet délicat de l’avortement.
Il a pointé du doigt les personnes qui refusent de faire naître des "créatures nouvelles". Le chef d’État monarchique du Vatican condamne l’Interruption volontaire de grossesse. "Les enfants pas nés, refusés au nom d’un faux droit au progrès qui est en fait une régression" assène le pape François. Face à l’assistance composée de personnalités politiques, y compris Emmanuel Macron, le souverain pontife a réitéré l’avis de l’Église concernant l’avortement.
Ce n’est pas la première fois que l’évêque argentin s’exprime sur l’IVG, en février 2023, il avait déjà comparé le fait d’avorter à s’octroyer les services d’un "tueur à gages".
Pendant son discours, le pape François a parlé de plusieurs sujets comme le phénomène migratoire, la précarité et l’euthanasie.