SICCOLI PATRICK/SIPA
Sur Twitter, le maire RN, Jean-Yves Narquin, a publié des commentaires, très déplacés, à l’encontre de Marlène Schiappa.
La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a été l’invitée du Journal du dimanche. Dans les colonnes de l’hebdomadaire, elle a confié être "sapiosexuelle". Autrement dit, être excité par l’intelligence, bien que le terme ne soit pas précisément défini.
Jean-Yves Narquin, l’élu du Rassemblement national, n’a pas manqué de commenter, "vulgairement", ce portrait de Marlène Schiappa. Sur Twitter, le maire de Villedieu-le-Château (Loir-et-Cher) a écrit "on savait déjà qu’elle était reine de la p***, d’après ses confessions ! Mais si en plus elle réfléchit pendant qu’elle s***... où va-t-on !".
on savait déjà qu’elle était reine de la pipe, d’après ses confessions ! mais si en plus elle réfléchit pendant qu’elle suce...où va t’on ! https://t.co/AS4rX7OHPZ
— Narquin Jean-Yves (@Narquin_JY) 4 août 2019
La secrétaire d’Etat a répliqué sur le même réseau social. Elle a ainsi évoqué le problème familial de Jean-Yves Narquin. Dans un tweet, elle a posté que "cet élu RN a organisé son insolvabilité pour éviter la pension alimentaire & été reconnu coupable d’abandon de famille. On comprend mieux la rage mise à vouloir discréditer mon action". Pour conclure, la secrétaire d’Etat a cité Simone de Beauvoir : "Jamais plus agressif avec les femmes qu’un homme inquiet pour sa virilité".
Cet élu RN a organisé son insolvabilité pour éviter de payer la pension alimentaire & été reconnu coupable d’abandon de famille.
On comprend mieux la rage mise à vouloir discréditer mon action...
« Jamais plus agressif avec les femmes qu’un homme inquiet pour sa virilité » https://t.co/5JRJ2nKP46
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 5 août 2019
La chaîne RTL a rappelé que Jean-Yves Narquin a été, effectivement, condamné pour "abandon de famille", en 2014. Dans le but d’organiser son insolvabilité, il avait versé 90 000 euros à son association. Cet acte lui permettait ainsi de ne pas avoir à verser une pension alimentaire. Selon La Nouvelle République, l’élu RN devait payer un total de 17 000 euros d’arriérés à son ex-femme.
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