Ce lundi 21 septembre, Marine Le Pen s’est rendue dans l’Yonne pour soutenir des éleveurs, directeurs de centre équestre et propriétaires de chevaux, dont les animaux ont été mutilés.
Pour Marine Le Pen, dans des propos rapportés par la presse française, "il n’y a pas les méchants d’un côté et les gentils de l’autre", quant à la protection des animaux. Elle appelle alors à un débat "sans excès" qui inclut les partisans de la corrida et les chasseurs.
"Aujourd’hui, ces débats semblent être sur la table et tant mieux", a expliqué Madame Le Pen. La présidente du Rassemblement national a aussi tenu à saluer "toutes les initiatives qui vont dans le sens de réconcilier tous les amis des animaux, dans lesquels il y a aussi, évidemment, les agriculteurs, les chasseurs". Et le débat "doit pouvoir être abordé sans excès ni d’un côté ni de l’autre", quant à sa position vis-à-vis de la corrida. La cheffe du parti d’Extrême Droite a également souhaité "qu’on aborde la protection des animaux sans hypocrisie".
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Depuis quelques semaines, des faits de mutilation de chevaux ont été signalés un peu partout en France. A peu près 200 enquêtes ont été ouvertes mais uniquement une trentaine ont été considérés comme d’origine attaque humaine d’après les autorités.
"Je sais l’angoisse qui les étreint, je sais la souffrance qui est la leur", a expliqué Marine Le Pen. Elle reconnaît néanmoins que les pouvoirs publics faisaient "le nécessaire pour tenter de mettre fin à cette épouvante".
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