Le mercredi 8 mars, Emmanuel Macron a rendu un hommage national à l’avocate féministe Gisèle Halimi. Alors que sa panthéonisation est de plus en plus sollicitée, Marine Le Pen affirme être "fondamentalement opposée" à cette entrée au Panthéon.
C’est sur les ondes de France Inter que la cheffe de file du Rassemblement national s’est exprimée. "Gisèle Halimi n’était pas seulement, et après tout c’est son droit, une opposante à la guerre en Algérie", explique Madame Le Pen. L’ancienne candidate à la présientielle a ensuite asséné qu’"elle était un soutien des terroristes du FLN contre l’armée française : rien que cela doit lui interdire toute entrée en Panthéon".
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Marine Le Pen estime qu’il existe beaucoup d’autres figures féminines qui pourraient entrer au Panthéon et qui y auraient leur place. Elle cite comme exemple Madame de Gouges. Selon Mme Le Pen, dans des propos retranscrits par Le Figaro, "ce serait une bonne idée", car Madame de Gouges a créé l’affiche politique : "elle était la première à avoir affiché sur les murs de Paris sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne".
Par ailleurs, lors de son hommage, Emmanuel Macron avait fait part de son souhait pour inscrire l’IVG dans la Constitution. À ce sujet, Marine Le Pen insiste que "ce n’est pas un sujet", et "sur le plan idéologique, plus personne ne remet en cause cette liberté".
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