En septembre, le marché français des voitures neuves a connu une baisse pour le cinquième mois consécutif. Cette diminution est particulièrement notable chez Stellantis et Renault, d’après les données révélées mardi 1er octobre par la Plateforme automobile (PFA).
Après une chute significative des immatriculations en août, le nombre de nouvelles inscriptions a diminué de 11,07 % en septembre par rapport au même mois de l’année précédente. Ce chiffre provient de la PFA qui regroupe les constructeurs et les équipementiers. En septembre 2024, seulement 139 004 voitures ont été immatriculées, un nombre qui est même inférieur à celui enregistré en septembre 2022, période durant laquelle les usines faisaient face à des ralentissements en raison de la pénurie de puces électroniques. Cette tendance inquiétante soulève des interrogations sur la santé du marché automobile français et son avenir à court terme.
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Durant les neuf premiers mois de 2024, le marché automobile français a enregistré 1 265 905 unités, ce qui représente une baisse de 1,76 %, rapportent les médias français comme BFMTV. Stellantis, le leader du secteur, subit une chute de 17,52 % avec 25,9 % de parts de marché, particulièrement affecté par les performances de Citroën (-29,9 %) et d’Opel (-27,5 %). Le groupe Renault connaît également un recul de 14,27 % (24,4 % de parts), avec Dacia enregistrant une baisse marquée de 37,5 % et Renault une diminution plus légère de 4,4 %. En revanche, Volkswagen se maintient avec une progression de 4,3 % en septembre, tandis que Toyota affiche une croissance de 19,2 %, tirée par le succès de ses modèles hybrides.
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