Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a indiqué que l’émotion saine sur les manifestations organisées, ce mardi, contre le racisme dépasse les règles juridiques.
Invité sur RMC/BFMTV dans la matinée de ce mardi 9 juin, Christophe Castaner a donné son feu vert pour l’organisation des manifestations pour dénoncer les "violences policières" et le "racisme". Le ministre de l’Intérieur a, toutefois, rappelé que les rassemblements étaient interdits en raison de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus.
"Les manifestations ne sont pas (autorisées) dans les faits (…) Mais je crois que l’émotion mondiale, qui est une émotion saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s’appliquent", a-t-il jugé.
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Le ministre de l’Intérieur a promis qu’il n’y aura ni sanction ni procès-verbal à l’encontre des manifestants. Il les a tout de même appelés à respecter les gestes barrières.
"Nous ne souhaitons pas réaffirmer l’interdiction qui est de droit, qui est de fait (…) Je sais que ceux qui (y) vont ne considèrent pas, dans leur très grande majorité, qu’il y a une police raciste, antisémite ou homophobe", a indiqué Christophe Castaner.
Par ailleurs, le ministre Castaner a affirmé qu’il serait à l’aise à l’idée de poser un genou à terre, symbole né des États-Unis pour protester contre le racisme.
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