Pour le troisième samedi consécutif, des rassemblements contre la loi "Sécurité globale" ont été organisés à travers la France. A Paris, plusieurs interpellations ont eu lieu en amont et pendant les manifestations.
Les opposants à la loi "Sécurité globale", adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 24 novembre dernier, se sont de nouveau donnés rendez-vous samedi 12 décembre pour une journée de manifestation. Pour éviter les débordements, les forces de l’ordre ont été déployées en nombre sur le territoire.
Les rassemblements à Paris ont été hautement surveillés par la police. Les forces de l’ordre se seraient violemment affrontées avec des manifestants que les autorités qualifient de "casseurs", selon les médias.
La Préfecture de police a affirmé que les forces de l’ordre sont régulièrement intervenues "pour interpeller des éléments radicaux" et "empêcher la constitution d’un black bloc". Dans la soirée, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a fait état de 142 interpellations à Paris, note BFMTV.
D’après le ministre sur Twitter : "plusieurs centaines de casseurs étaient venus pour commettre des violences". Il a indiqué que "la stratégie de fermeté anticasseurs… a permis de "protéger les commerçants ".
Force est restée à la loi. Plusieurs centaines de casseurs étaient venus pour commettre des violences. La stratégie de fermeté anti-casseurs - 142 interpellations et encadrement du cortège - a permis de les en empêcher, de protéger les commerçants.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) December 12, 2020
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