Le parquet de Paris a affirmé avoir ouvert une enquête pour "violences volontaires en réunion" et "dégradations en réunion" après le traditionnel défilé du 1er mai dans la capitale. Les investigations sont confiées à la Sûreté territoriale.
La manifestation du 1er-Mai a été émaillée de violences à Paris, à l’arrivée des militants CGT sur la place de la Nation vers 18h. Les manifestants auraient été victimes d’une "extrême violence" perpétrée par "un important groupe d’individus dont certains se revendiquant Gilets jaunes", selon le syndicat.
La CGT a déploré "21 blessés, dont quatre graves". La centrale de Montreuil a, par ailleurs, évoqué dans un communiqué, des "insultes homophobes, sexistes, racistes ont précédé des actes de vandalisme des véhicules des organisations", rapporte le Huffpost.
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A la suite de ces violences à l’encontre des membres de la CGT lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris, le parquet a ouvert une enquête pour "violences volontaires en réunion" et "dégradations en réunion". Elle a été confiée à la Sûreté territoriale, précisent les médias.
Le secrétaire général de la CGT, P. Martinez, a dénoncé des agissements "scandaleux" au micro de LCI. Il a mis en cause "la sécurisation de la manifestation". Sur Twitter, L. Berger, le numéro 1 de la CFDT, a indiqué qu’il est "indigne de s’attaquer à une organisation syndicale et à ses militants".
Les violences d’hier visent à miner notre démocratie et nos libertés. Rien ne les justifie et la @CFDT les combattra toujours !#1erMai2021 pic.twitter.com/jUJpjziwEL
— Laurent Berger (@CfdtBerger) May 2, 2021
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