Ce samedi 14 août aux alentours de 19h, les forces de l’ordre ont délogé les manifestants présents, après le couvre-feu, des jardins de la préfecture. Ils avaient instauré, d’eux même, une "zone libre déclarée" pour protester contre le pass sanitaire et passer la nuit sur place. Ils dénoncent aujourd’hui, une "réaction disproportionnée de l’État qui bascule dans la violence".
Aux alentours de 19h ce samedi 14 août, des heurts ont éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants dans les jardins de la préfecture.
Durant l’opération des forces de l’ordre visant à déloger les manifestants des jardins de la préfecture, des heurts ont éclaté entre les deux camps. En effet, sur place, des jets de bouteille ont été constatés vers les forces de l’ordre par des individus isolés et des jets de gaz lacrymogène vers les manifestants.
Un important dispositif a été déployé pour déloger les manifestants sur place avec des policiers et des gendarmes. Aujourd’hui, l’union des collectifs des manifestants dénonce "une violence" :
"Vers 19h, alors que la zone libre était installée pacifiquement, les forces de l’ordre ont commencé à encercler la zone. A ce moment là, les familles avec enfants se sont senties menacées par les mouvements d’encerclement des forces de l’ordre et ont donc dû se retirer par prudence. Les autres personnes sont restées dans la zone libre, assises, ensembles, pacifiques ; malgré cela, les forces de l’ordre ont réprimé ce mouvement avec violence en faisant usage de la force, des gaz lacrymogènes et de leurs matraques.
Cette réaction disproportionnée de l’État est inquiétante. A travers les réseaux sociaux, toute La Réunion a pu voir les images de ces hommes et femmes subissant une répression policière ; ces images choquantes altèrent encore plus la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre", affirme-t-elle.
Lors de l’opération, un manifestant a été interpellé par les forces de l’ordre.