Lundi 25 mars, Sarah El Haïry a dévoilé sur BFMTV un plan exhaustif visant à combattre les actes de maltraitance envers les bébés, qu’ils soient perpétrés dans des crèches publiques ou privées.
Après la déclaration gouvernementale concernant un programme de surveillance renforcée dans les établissements accueillant les personnes âgées et handicapées, la ministre déléguée à l’Enfance, Sarah El Haïry, a dévoilé un nouveau plan de lutte.
Cette fois-ci, l’accent est mis sur les grands groupes de micro-crèches. Lors d’une intervention sur BFMTV ce lundi 25 mars, la ministre a souligné : "Je ne souhaite pas revivre un scandale à la manière d’Orpéa", en évoquant les révélations de dysfonctionnements et de maltraitances au sein des maisons de retraite du groupe, exposées dans le livre "Les Fossoyeurs" de Victor Castanet en 2022.
Le gouvernement s’est fixé pour objectif de prévenir toute forme de maltraitance envers les bébés, que ce soit dans les établissements publics ou privés. Cependant, Sarah El Haïry s’adresse directement aux grands groupes de micro-crèches, soulignant qu’ils bénéficient parfois de dérogations, que ce soit en matière de formation du personnel ou d’encadrement.
Cette présentation survient à la suite de la finalisation des conclusions d’un rapport conjoint de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l’Inspection générale des Finances, bien que ces conclusions n’aient pas encore été dévoilées au public.
"Ce rapport, il nous dit de construire une culture du contrôle et de l’évaluation, en particulier dans les plus petites structures", a souligné le membre du gouvernement. "C’est pour ça que je lance un grand programme des contrôles des groupes qui va permettre de consolider ces alertes, mais surtout de réussir à trouver des réponses ensemble car je ne souhaite pas installer un scandale et un drame", ajoute l’ancienne députée française.
L’annonce de Sarah El-Haïry arrive également après la diffusion, dimanche soir sur M6, d’une enquête de l’émission "Zone interdite" mettant en lumière les lacunes de l’État dans le domaine du handicap.