Lundi 4 avril, environ 80 plaintes de familles pour "mise en danger en danger d’autrui" et "homicide involontaire" ont été déposées devant le parquet de Nanterre contre le groupe Orpea. Une trentaine d’établissements pour personnes âgées et dépendantes sont concernés.
En France, les recours se multiplient contre le groupe Orpea. L’avocate Sarah Saldmann a affirmé, lundi, que près de 80 plaintes de familles ont été déposées devant le parquet de Nanterre contre le leader des établissements pour personnes âgées et dépendantes. Ce sont des plaintes pour des faits de "mise en danger de la vie d’autrui", de "non-assistance à personne en danger", mais aussi pour "homicide involontaire", "violence par négligences " et "vol".
Me Saldmann continuerait de "recevoir, chaque jour des signalements de maltraitance, les dysfonctionnements persistent, rien n’a changé". Selon l’information relayée par plusieurs médias, une trentaine d’Ehpad sont concernés, surtout l’établissement "Le Corbusier" à Boulogne-Billancourt et les "Bords de Seine" à Neuilly-sur-Seine. Ce dernier est visé par le livre-enquête "Les Fossoyeurs" du journaliste Victor Castanet.
Contacté par franceinfo lundi soir, le parquet de Nanterre n’était pas en mesure de confirmer la réception de ces plaintes. Après le rapport d’enquête des Inspections générales des Finances (IGF) et des Affaires sociales (IGAS), l’Etat a saisi la justice, sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale obligeant toute autorité à signaler des faits délictueux dont elle aurait connaissance.
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