"C’est absolument faux !", a annoncé le général François Lecointre, chef d’état-major de l’armée française.
Invité à la Radio France Internationale, le général François Lecointre, chef d’état-major de l’armée française, a fortement démenti la revendication du Daesh, concernant la collision au Mali. En effet, jeudi 28 novembre, le groupe d’Etat islamique a annoncé être le responsable de cet accident des deux hélicoptères, rapporte Sputnik France. "C’est absolument faux. La vérité, c’est qu’il y a eu collision dans une opération de combat très complexe, qui nécessite (...) une très fine coordination", a-t-il détaillé.
Durant cet entretien, il a affirmé qu’il n’y a pas eu de prise à partie par les djihadistes, car ces derniers ont été poursuivis et marqués au sol. Selon lui, il n’y a pas eu de retrait d’un appareil face à un tir de djihadistes. Il a signifié que l’armée française dit la vérité, "nous la devons à nos soldats et aux familles de nos compagnons qui sont morts", a-t-il précisé. Par ailleurs, après la découverte des boites noires, les enquêtes se poursuivent. "L’objectif est d’avoir les détails précis de la manière dont nos soldats sont morts", a détaillé le général.
Dans la soirée du lundi 25 novembre, 13 militaires français ont trouvé la mort durant une opération de combat contre le djihadistes, car deux hélicoptères, un Tigre et un Cougar sont entrés en collision. Trois jours plus tard, le groupe islamique Daesh a revendiqué cet accident en affirmant que ce crash a eu lieu après des échanges de tirs avec des djihadistes. Cette information a été diffusée sur le site ’Intelligence Group’, une entreprise américaine qui suit l’activité des terroristes islamistes.
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