MUSTAFA SEVGI/SIPA
Le vendredi 19 novembre, Marine Le Pen, candidate à la présidentielle du Rassemblement national (RN), a accompagné une patrouille de police dans les quartiers nord de Marseille. Elle a dit vouloir "mener une guerre à la drogue", qui concernerait "quasiment l’intégralité" des cités qu’elle a sillonnées.
Après une patrouille en voiture d’une demi-heure avec des policiers d’un commissariat des quartiers nord de Marseille, Marine Le Pen a affirmé : "je viens de faire un tour avec la BAC (brigade anticriminalité), faire le tour d’un certain nombre de cités, il y a des trafics de drogue absolument quasiment dans l’intégralité des cités dans lesquelles on est passé".
Selon la patronne du Rassemblement national, dans des propos rapportés notamment par 20 Minutes et d’autres médias français, les forces de l’ordre "ont un peu le sentiment, il faut bien le dire, de vider la Méditerranée à la petite cuillère".
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Pour Marine Le Pen, il faut "véritablement mener une guerre à la drogue et pour faire cela, il faut investir massivement dans l’intégralité de la chaîne pénale". Elle a ensuite expliqué que "la démonstration est faite que plus il y a des policiers dans des endroits difficiles, plus ce sont les policiers qui détiennent l’autorité", à laquelle les criminels, les délinquants et les trafiquants "sont obligés de se plier".
Elle a ajouté que dans les cités difficiles, il faut "mettre le paquet" pour reprendre la main, pour reprendre le pouvoir, et pour mettre fin à "l’anarchie généralisée qui y règne".
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