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Après l’Assemblée nationale, le Sénat souhaite aussi à son tour bannir la fessée.
Le Sénat a décidé d’adopter en première lecture, mercredi 6 mars, une proposition de loi qui vise à "lutter contre les violences éducatives ordinaires". Ce texte interdisant la fessée, que l’ex-ministre socialiste des Familles Laurence Rossignol a soutenu, a été amendé par la commission des Lois, indique le journal Le Figaro. Ledit texte stipule que "l’autorité parentale s’exerce sans violence physique ou psychologique".
La Fondation pour l’Enfance a révélé que 85% des parents français pratiquent des violences dites éducatives. De son côté, Laurence Rossignol estime qu’on "ne peut pas lutter contre la violence dans la société tout en la tolérant dans la famille". Adrien Taquet, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités, quant à lui, explique qu’ : "Aucune violence ne sera jamais éducative, aucune violence ne sera jamais ordinaire".
Pour rappel, à l’instar de l’Assemblée nationale dont le texte interdisant la fessée a été adopté en première lecture fin novembre, le Sénat veut aussi venir à bout des violences dites éducatives. Il revient désormais au gouvernement de faire en sorte que les deux textes anti-fessée "deviennent des lois".
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