La police intensifie sa lutte contre les rodéos urbains. Les forces de l’ordre ont prévu de réaliser 700 contrôles ce week-end.
Jeudi 12 mai, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a donné des consignes face au retour des rodéos urbains. Dans un télégramme, envoyé aux cadres de la gendarmerie et de la police, il a demandé aux forces de l’ordre d’"intensifier leur effort" contre ces rodéos sauvages. La chaîne BFMTV rapporte que les autorités craignent que ces événements illégaux ne se multiplient avec la venue des beaux jours. Pourtant, des conducteurs font la course sur l’asphalte sans prendre en compte du danger.
Dans le cadre de la lutte contre les rodéos urbains, 700 contrôles doivent avoir lieu dans l’ensemble du pays ce week-end. Une opération a eu lieu à Bordeaux vendredi soir. La chaîne BFMTV relate qu’une centaine de personnes se sont donné rendez-vous sur place. L’un d’entre eux a témoigné qu’il vient très rarement. "Ce sont des copains qui m’ont envoyé un message", a-t-il confié devant les caméras.
Les participants aux rodéos urbains risquent un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. Quant aux organisateurs, ils s’exposent à deux ans de réclusion et 30 000 euros d’amende. "Au-delà des peines de prison et des amendes, on a des peines complémentaires comme la saisie et la confiscation du véhicule en infraction ou suspension ou annulation du permis", a détaillé Emmanuel Morin, directeur départemental de la Sécurité publique en Gironde, auprès de BFMTV.
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