Chang Martin/SIPA
Identifié pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC), le nouveau variant du virus mpox commence à se propager au-delà des frontières africaines. Le gouvernement français a décidé de renforcer sa lutte contre ce virus en déployant 232 centres de vaccination à travers le pays. Il s’engage également à fournir 100 000 doses de vaccins aux régions les plus touchées.
Alors que la Suède a signalé un cas du sous-type clade 1b du virus mpox, récemment identifié en Afrique, la France anticipe l’arrivée de ce virus sur son territoire. À ce jour, aucune contamination par le clade 1, réputé plus virulent, n’a été signalée dans l’Hexagone, mais le gouvernement met déjà en place des mesures de prévention, a fait savoir Gabriel Attal. Le Premier ministre démissionnaire a affirmé sur X que le pays est prêt à "faire face à tous les scénarios et à tous les risques". L’Institut Pasteur a déclaré qu’elle va collaborer étroitement avec les autorités pour "tester et vacciner les patients".
Face cette menace sanitaire, le gouvernement français a décidé d’ouvrir 232 centres de vaccination à travers l’Hexagone. D’autres sites seraient prévus pour étendre cette couverture. M. Attal a aussi annoncé un don de 100 000 doses de vaccin aux régions où le virus est le plus actif. Celles-ci seront distribuées via l’Union européenne. L’initiative fait suite à l’annonce par Africa CDC, l’agence de santé de l’Union africaine, de la distribution de 200 000 doses en Afrique, en collaboration avec l’UE et le laboratoire Bavarian Nordic. Elle augmentera de près de 50 % l’effort collectif européen.
Le chef du gouvernement a ajouté que dans le cadre de cette stratégie de vigilance, le ministère de la Santé a sollicité la Haute Autorité de Santé (HAS) pour actualiser les recommandations vaccinales d’ici la fin du mois d’août. La dernière mise à jour, effectuée en janvier 2023, préconisait la vaccination uniquement pour les personnes en contact avec des cas avérés, tant que les infections restaient isolées. En fonction de l’évolution de l’épidémie, les critères de vaccination pourraient être élargis afin de mieux protéger la population, notent les médias.
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