Le gouvernement français lance une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement scolaire. Cette campagne, qui cible également les adultes, vise à sensibiliser à la gravité du phénomène et à mettre en place des mesures de prévention.
La Première ministre Élisabeth Borne et l’épouse du président Brigitte Macron ont présenté une vidéo pour alerter les parents sur les signes de harcèlement. Dans cette vidéo, une mère de famille se demande si son fils est victime de harcèlement, car il est souvent absent de l’école et a perdu l’appétit.
"Nous devons en parler", a martelé devant les élèves Élisabeth Borne. "Ce n’est pas normal. Aucun élève ne devrait arriver à l’école en ayant peur. Il faut donc en parler. Et le message que nous pouvons faire passer, c’est que nous sommes là pour vous aider, nous sommes là pour vous écouter, nous sommes là pour vous soutenir. Mais avant tout, il faut en parler".
D’ici au 15 novembre, deux heures doivent être consacrées au harcèlement dans les établissements scolaires. Ces deux heures seront consacrées à la sensibilisation des élèves et des adultes aux signes du harcèlement, ainsi qu’à la mise en place de mesures de prévention.
Cette campagne intervient dans un contexte où les modes de communication des jeunes, tels que les réseaux sociaux, ont évolué. Le harcèlement scolaire peut désormais se dérouler en ligne, ce qui rend son identification plus difficile.
La campagne audiovisuelle utilise des situations du quotidien pour illustrer des cas de harcèlement qui peuvent sembler insignifiants, mais ont un impact sérieux sur les élèves. Ces efforts visent à créer une conscience collective sur la nécessité de protéger les enfants contre le harcèlement et à encourager un dialogue ouvert pour lutter contre ce phénomène.
Cette nouvelle campagne est un signal fort du gouvernement français pour lutter contre le harcèlement scolaire. Elle s’inscrit dans une stratégie globale de prévention et de prise en charge des victimes.