L’Assemblée nationale française se penchera sur un sujet important : la discrimination basée sur les cheveux, communément appelée "discrimination capillaire."
La question de la discrimination capillaire s’apprête à être examinée par l’Assemblée nationale française à la fin du mois de mars. La proposition de loi, initiée par le député guadeloupéen Olivier Serva du groupe indépendant Liot, entend instaurer des sanctions pénales contre les discriminations liées à la coupe, la couleur, la longueur ou la texture des cheveux.
Inspirée par des législations similaires aux États-Unis, la proposition de loi cherche à élargir les sanctions pénales aux discriminations liées aux caractéristiques capillaires. Selon Olivier Serva, les mesures actuelles contre le racisme ou les discriminations de genre ne sont pas suffisantes pour adresser les injustices en matière d’embauche.
Le député guadeloupéen évoque le cas des "afro-descendantes" contraintes de modifier leur coiffure avant un entretien pour obtenir un emploi. "Locks, torsades, tresses, afro, roux, blond, a un lien inéluctable avec l’estime de soi", a-t-il expliqué. Il fait également référence à une étude de 2009 au Royaume-Uni, selon laquelle une femme blonde sur trois colorerait ses "cheveux en brun pour augmenter ses chances professionnelles."
Source : La1ere.francetvinfo.fr