Selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ces dizaines d’individus ne sont "pas forcément en lien avec l’enquête" sur l’assassinant du professeur Samuel Paty.
Invité sur Europe1 ce lundi, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé que des opérations de police sont en cours et auront lieu. Elles "concernent des dizaines d’individus". Le locataire de la place Beauvau a souligné que ces personnes ne sont pas forcément liées avec l’enquête sur le professeur d’histoire-géographie assassiné vendredi à Conflans dans les Yvelines. "Nous avons manifestement envie de passer un message, celui que le président de la République a fait passer au Conseil de Défense : pas une minute de répit pour les ennemis de la République.", a-t-il lâché.
Après la décapitation de Samuel Paty, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est rendu sur les lieux. Le chef de l’Etat a dénoncé un "attentat terroriste islamiste caractérisé", mais a promis des actes. Dans cette optique, Gérald Darmanin a annoncé l’ouverture d’une cinquantaine d’enquêtes pour haine en ligne. Des arrestations ont eu lieu. Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a annoncé la visite des services de l’Etat dans une cinquantaine de structures associatives durant toute la semaine. "Plusieurs d’entre elles, à ma proposition, se verront dissoutes au Conseil des ministres.", a-t-il assuré. Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) se trouve dans le collimateur.
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