La ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne a déclaré, vendredi soir, qu’elle a eu une discussion avec le PDG de Lubrizol, Éric Schnur. Que prévoit l’entreprise à la suite de l’incendie de son usine chimique de Rouen ?
Alors que l’incendie d’une usine à Rouen a entraîné 224 passages aux urgences, dont 8 hospitalisations, la société Lubrizol accepte de prendre ses responsabilités. Dans un communiqué de presse publié vendredi, le groupe accepte de participer à la réparation des conséquences de l’incendie de son usine chimique. Selon la même note relayée par Le Figaro, Lubrizol lance un dispositif opérationnel baptisé "Lubrizol Solidarité", en participant à la réparation des conséquences de l’incendie.
Ce dispositif est censé s’adresser aux "agriculteurs dont les récoltes ont pu être touchées par des suies et aux habitants en lien avec les autorités locales pour déterminer comment apporter efficacement une aide aux personnes touchées par les conséquences de cet incendie", souligne le communiqué. Toutefois, l’entreprise étudie encore les modalités de sa mise en œuvre. Dans la foulée, Lubrizol annoncera des initiatives supplémentaires de soutien au fur et à mesure que l’entreprise continue à travailler avec les autorités locales. Le but est de définir les aides les plus efficaces.
Les requêtes d’Elisabeth Borne
Vendredi soir, la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, a annoncé avoir eu un entretien avec le PDG de Lubrizol, Éric Schnur. Elle a alors exigé que l’entreprise assume entièrement toutes ses obligations légales et réglementaires. La ministre réclame également le suivi des conséquences à moyen et long terme de cet incendie, en application du principe pollueur-payeur. De son côté, Éric Schnur estime que l’incendie n’entraînera aucune conséquence pour la santé.