Dans un appel publié par Mediapart, 33 personnalités, qui ont voté pour Emmanuel Macron en 2017, ont déclaré que la loi sur la "sécurité globale" et contre le séparatisme fait "reculer les libertés d’information".
Le cinéaste Costa-Gavras, le député et mathématicien, Cédric Villani, ou encore l’ex-footballeur Lilian Thuram figurent parmi les signataires de cet appel lancé au chef de l’Etat. Ils plaident pour le retrait des projets sur la "sécurité globale" et contre le séparatisme. Trente-trois personnalités ayant voté pour Emmanuel Macron en 2017 estiment que ces derniers font reculer les libertés d’information, d’opinion, de croyance, mais aussi d’éducation, d’association, de manifestation et de contestation.
Dans l’appel publié par Mediapart et signé de personnalités diverses de la société civile, ces derniers soulignent qu’ils n’ont pas voté pour ça. "Au prétexte d’une illusoire sécurité face aux désordres du monde, le gouvernement et la majorité qui agissent en son nom sont en train de restreindre nos libertés fondamentales", ont-ils écrit sur les propos relayés par Le Figaro. Si cette atteinte aux libertés et aux droits s’appliquait, écrivent-ils, un Etat criminalisant les mobilisations de la société et certaines revendications populaires s’installerait, ont prévenu les signataires de l’appel.
Les rédactions des principaux médias français ont haussé le ton concernant l’article 24 de la loi "Sécurité globale" en discussion au Parlement. Il prévoit en effet de pénaliser la diffusion malveillante de photographies de policiers lors de manifestations.
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