NICOLAS MESSYASZ/SIPA
Face aux polémiques grandissantes, les députés en séance ont réduit la portée de plusieurs dérogations. Ces dernières avaient pourtant déjà été votées par la majorité en commission.
La majorité des parlementaires a décidé de renoncer à certains amendements controversés de la loi Littoral face à la polémique engendrée. Une révision large de ce texte a donc été initiée avec la suppression ou la réduction de la portée de certaines dérogations. Ces points introduits en commission étaient censés permettre la construction ou l’installation d’équipements collectifs dans les territoires "ultra-marins" et "insulaires de métropole".
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Les protestations sont surtout venues des députés socialistes d’outre-mer et de Corse. "Aucun député d’outre-mer n’a rien demandé pour son territoire pour je ne sais quel projet", avait même lancé a députée PS de la Réunion Ericka Bareigts. Après une suspension de séance, le secrétaire d’État Julien Denormandie a soutenu l’amendement de suppression d’Ericka Bareigts. Il a en effet reconnu le manque de circonscription de la dérogation.
Par rapport au "comblement des dents creuses", des parcelles vides situées entre deux bâtiments construits dans un même hameau, les députés ont adopté plusieurs amendements du gouvernement. Les parlementaires disent vouloir éviter "des interprétations malencontreuses". D’après ces amendements, la "possibilité de densifier les formes urbaines intermédiaires entre le village et l’urbanisation diffuse" ne pourra pas "s’appliquer ni dans la bande des 100 mètres" ni "dans les espaces proches du rivage".
Des amendements LR et LREM ont aussi été votés afin que ces constructions "soient réservées aux logements et aux services publics". Cependant, l’autorisation sera refusée si leur nature porte atteinte à l’environnement. La disposition en question a été fortement contestée par les associations de défense de l’environnement. Elle a même fait l’objet de pétitions de protestation en ligne.
Source : Le Parisien, Ouest France
