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Le gouvernement s’est penché sur le cas des syndics de copropriété et a réclamé plus de transparence notamment au niveau des contrats passés entre copropriété et syndics.
Le cas des syndics de copropriété, qui s’occupent de gérer la vie des immeubles et les petits soucis de voisinage, est dans le collimateur du gouvernement. Ce dernier s’intéresse en l’occurrence aux contrats signés par la copropriété et les syndics. D’après la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), 40% de ces contrats comporteraient des anomalies. Ces dernières porteraient notamment sur les tarifs, les frais de travaux ou encore l’organisation des assemblées générales.
Matignon souhaite notamment plus de transparence dans les contrats passés entre copropriété et syndic qu’il estime trop opaques. Le gouvernement voudrait modifier les règles et mettre en place des amendes. Pour rappel, depuis la loi Alur adoptée il y a 5 ans, les syndics doivent faire apparaître les mêmes prestations sur ces contrats-types pour qu’il soit possible de les comparer. En cas de non-respect de ces obligations, des amendes allant de 3 000 à 15 000 € pourront être prononcées.
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