Illustration/SIPA-FAYOLLE PASCAL/SIPA
La secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées précise le caractère "évolutif" de la loi sur l’accessibilité des logements.
La loi Elan qui modifie l’accessibilité aux logements pour les personnes handicapées fait polémique. Le texte qui a été voté le vendredi 1er juin 2018 annonce en effet le passage de 100 % à 10 % de logements obligatoirement accessibles aux handicapés dans la construction neuve. Pour calmer la grogne de la droite comme de la gauche, la secrétaire d’État en charge des personnes handicapées Sophie Cluzel a promis sur ’RTL’ la venue prochaine d’un décret plus explicatif. Elle a notamment insisté sur le caractère totalement "évolutif" des logements futurs.
À LIRE AUSSI : Handicap : Sophie Cluzel veut créer 11 200 postes d’auxiliaires de vie scolaire
Par rapport à ce "100 % évolutif", Sophie Cluzel défend le projet de logements plus flexibles. "Une personne peut être visitée par quelqu’un en fauteuil roulant. Les parties communes sont totalement accessibles, on ne revient pas en arrière là-dessus", assure-t-elle. La secrétaire d’État en charge des personnes handicapées se défend notamment de tout risque d’isolement social.
Toutefois, elle évoque la possibilité de déplacer facilement une cloison au prorata des envies futures du logeur. "Si vous avez envie de rester chez vous plus tard, que vous vieillissez, que vous avez besoin de plus de place. C’est ça, le tout évolutif", détaille la secrétaire d’État. Elle argue notamment sur le fait que les travaux représenteront une faible charge pour les logeurs et qu’ils seront aux frais du bailleur. " Je tiens à rassurer les personnes handicapées : ce vers quoi l’on va n’est pas du tout une régression", promet Sophie Cluzel.
Source : RTL