Le Grenelle des violences conjugales de 2019 a mis en place un nouvel dispositif dédié aux victimes. Celui-ci implique les services d’urgence de l’AP-HP dans la prise en charge. Seuls quelques établissements s’y sont mis jusqu’ici, mais à compter du 5 octobre 2023, l’on parle de généralisation.
Mercredi 4 octobre 2023, une convention en faveur des victimes de violences conjugales a été signée par de hauts fonctionnaires. L’on parle de Nicolas Revel (Directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris), Laurent Nuñez (Préfet de police de Paris), Laure Beccuau (Procureure de Paris), Pascal Prache (Procureur de la République de Nanterre), Eric Mathais (Procureur de la République de Bobigny), ainsi que Stéphane Hardouin (Procureur de la République de Créteil). Désormais, les victimes sont dans la possibilité de déposer plainte à travers l’ensemble des services d’urgence de l’AP-HP. D’après Hélène Goulet, cheffe-urgentiste à l’hôpital Tenon, « une certaine proportion continue malgré tout de refuser le dépôt de plainte ».
Grâce à la convention, les victimes de violences conjugales seront auditionnées, en toute confidentialité, auprès d’un établissement de santé. Un médecin urgentiste leur demandera alors si elles veulent déposer une plainte. Le cas échéant, il se chargera de contacter les services de police. Selon Le Figaro, quelque 46 victimes se sont livrés à l’exercice, depuis la mise en place du dispositif. De leur côté, celles peu enclines à s’y mettre, se verront orientées vers un service d’accompagnement.