Le confinement a eu un impact considérable sur les revenus des ménages français. Une étude réalisée par l’Institut des Politiques Publiques, l’IPP, sous l’égide de l’école d’économie de Paris pointe une répartition inégale des conséquences de la crise.
La crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus a sans conteste affecté les ménages français en particulier les plus précaires. Les conséquences du confinement ont été surtout ressenties dans les secteurs qui souffrent de ces mesures de restrictions. C’est le cas des actifs les plus modestes et dont les postes ne peuvent pas être effectués en télétravail. Ces catégories sociales regroupent les salaires les plus faibles et qui seront le plus touchés par la crise économique. L’étude réalisée par l’Institut des Politiques Publiques, l’IPP, sous l’égide de l’école d’économie de Paris a d’ailleurs mis en avant cette répartition inégale des conséquences de la crise économique.
Les résultats de l’étude publiés sur RTL ont révélé que les salariés les plus modestes doivent être présents physiquement sur leurs lieux de travail. En revanche, les employés de bureau ou les cadres peuvent exercer à distance. Les pertes de revenus ont surtout concerné la classe moyenne française avec -0,4%. Le niveau de vie des plus pauvres est resté inchangé, parce qu’ils ne pouvaient pas travailler. D’un côté, les plus riches n’ont subi aucune perte de revenu, parce qu’ils étaient en télétravail et que leur salaire est resté le même.
Une importante inégalité a été également constatée dans les entreprises en termes d’impact de la crise économique. L’étude a révélé qu’une entreprise française sur quatre a enregistré une perte de chiffre d’affaires supérieure à 50 %. Par ailleurs, un quart des entreprises ont été épargnées, ou ont vu leurs chiffres d’affaires progresser. Au total, seul 1 % des entreprises ont fait faillite malgré l’ampleur de la crise.
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