Confrontés à une demande croissante, ayant augmenté de 200 000 personnes en un an, Les Restos du cœur se voient contraints de prendre une décision.
En raison de la demande croissante, ayant augmenté de 200 000 personnes en un an, Les Restos du cœur seront contraints de limiter leur action. Le délégué général, Jean-Yves Troy, a exposé la situation lors d’une audition devant la commission des finances de l’Assemblée nationale. Il a souligné que l’association n’était pas préparée à distribuer 170 millions de repas et à accueillir 1,3 million de personnes. Face à cette crise, Les Restos du cœur se trouvent dans l’obligation de refuser de nouvelles demandes à partir de novembre, pour la première fois de leur histoire.
Cette décision découle de la pression engendrée par la crise actuelle, qualifiée de "côté massif et brutal" par Jean-Yves Troy. "Nous ne sommes pas taillés humainement, même si nous avons 70 000 bénévoles réguliers qui sont à bout de souffle, car sur le terrain c’est de l’abattage et c’est pas le rôle des Restos", a-t-il expliqué, comme le rapporte Leparisien.fr.