Ce jeudi 24 juin dans un compte-rendu sur la France, le Conseil de l’Europe, vigie des droits de l’homme sur le continent, s’est dit "vivement préoccupé" jeudi quant aux "conditions matérielles de détention" dans certains commissariats, mais aussi et la surpopulation en prison.
Le CPT (Comité pour la prévention de la torture (CPT) du Conseil de l’Europe) dit être "vivement préoccupé" par les "conditions matérielles de détention" dans certains commissariats, la surpopulation carcérale et "l’insuffisance de places en psychiatrie pour les personnes en soin sans consentement", rapporte L’Express.fr.
Le rapport indique aussi que comme lors des précédentes visites, la grande majorité des personnes rencontrées dans les commissariats, les gendarmeries et les maisons d’arrêt n’ont fait aucune allégation de mauvais traitements physiques.
Cependant, le Comité dit avoir recueilli des allégations d’insultes, y compris à caractère raciste, homophobe ou transphobe, de la part des forces de l’ordre mais également, "des menaces proférées avec arme". Le CPT révèle qu’un bon "nombre non-négligeable" d’individus, dont des mineurs, ont assuré avoir reçu des coups volontaires pendant leur interpellation, alors qu’ils étaient déjà immobilisés.
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En réponse à ce rapport, le gouvernement français insiste que les autorités françaises ne tolèrent pas la "moindre violence inappropriée des forces de l’ordre". Et aussi, que de tels actes sont commis, ils seront "systématiquement condamnés". Le gouvernement martèle que le message de ‘tolérance zéro’ des mauvais traitements est régulièrement rappelé aux forces de l’ordre, et le sera toujours.
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