Selon une étude réalisée par le Défenseur des droits, les patients en situation de précarité seraient discriminés par un cabinet de soin (gynécologie, chirurgie dentaire, psychiatrie) sur dix.
Le Défenseur des droits a publié les résultats d’une étude sur des discriminations dont souffriraient des patients pauvres auprès des cabinets de soin en gynécologie, en chirurgie dentaire et en psychiatrie. Selon cette enquête, les patients qui sont bénéficiaires d’une aide à la couverture santé (CMU-C ou ACS) seraient discriminés auprès d’un cabinet sur dix.
La CMU-C est une mutuelle gratuite dont bénéficient sous conditions de ressources des familles modestes. L’ACS constitue une aide sous forme de chèque santé à destination des ménages aux faibles revenus.
Les "refus de soins discriminatoires" sont connus pour être contraires à la déontologie médicale. Cette attitude de la part des praticiens est considérée comme des "délits".
L’enquête menée par le Défenseur des droits a été réalisée via un testing téléphonique, entre février et mai, auprès de 1500 cabinets médicaux dans trois spécialités médicales (gynécologie, chirurgie dentaire, psychiatrie).
Les discriminations dont, sont victimes les patients pauvres, sont le "fait de 9% chez des chirurgiens-dentistes, 11% des gynécologues et 15% des psychiatres", rapporte Le Figaro.
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